assiette vide et horlogeUne étude de l’Université de San Diego Californie, parue dans Nature, montre que, chez les souris en surpoids et ménopausées, la répartition des repas dans la journée, appelée aussi jeûne intermittent entraine une diminution du risque de cancer du sein, tout comme d’autres cancers liés à l’obésité.

On savait déjà que la restriction calorique améliorait les risques métaboliques de l’obésité et réduisait la progression des cancers mais ici, c’est sur le moment où les repas sont pris que l’on est intervenu. En fait, manger uniquement pendant une fenêtre de 8 heures par jour, comme dans cette étude, évite aux niveaux d’insuline de s’élever dans le sang. Or l’insuline favorise l’inflammation et le développement des tumeurs.

Déjà des études sur les souris (Pr Panda à La Jolla, Californie) avaient montré l’intérêt du jeûne intermittent pour diminuer les risques liés à une alimentation excessive (obésité, maladies du foie, graisses et sucre dans le sang, maladies cardiovasculaires..).

De même en 2016, le Journal of American Medical Association publiait les résultats de l’étude Women’s Healthy and Living qui montrait, entre autres, que l’absence d’alimentation nocturne de plus de 13 heures diminuait le risque de cancer du sein chez la femme.

Ces études vont donc dans le même sens.

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