produits anti-âge en comprimes

Il existe des méthodes ou des produits, traditionnels ou issus de la recherche, capables d’après certaines études de ralentir le vieillissement, allongeant la durée de vie en bonne santé.

On ne connaît pas encore de pilule de jeunesse éternelle ni de médicament qui stoppent le vieillissement. En revanche, beaucoup d’études scientifiques ont montré que des substances ou traitements peuvent diminuer l’impact de l’avancée en âge et la fréquence des maladies dégénératives, voire rallonger la durée de vie (au moins chez l’animal). En fait, ils ralentissent les processus du vieillissement.

Certains soins vont même plus loin, puisqu’ils engendrent des effets de rajeunissement constatés lors d’expérimentations… Vous les trouverez classés sur cette page des soins pouvant potentiellement rajeunir.

Voici un récapitulatif des principales catégories de soins supposés ralentir le vieillissement, avec des liens vers nos articles dédiés, pour en savoir plus.

Notez bien qu’avant de vouloir ralentir son vieillissement, il est logique de commencer par équilibrer et optimiser au mieux sa santé.

C’est la base, et souvent, il y a déjà beaucoup à faire, notamment :

– en reprenant une bonne hygiène de vie (activité physique, sommeil, gestion du stress, vie sociale),
– en détoxifiant son corps si besoin,
– en s’alimentant sainement pour assurer son apport de nutriments essentiels,
– en optimisant son énergie vitale et les fonctions ralenties (neuro-hormonales et digestives en particulier).

Ils aident à lutter contre les effets néfastes des radicaux libres, des toxiques produits dans notre corps qui s’oxyde au fil du temps, tel un métal qui rouille. Une oxydation trop importante est corrélée au vieillissement et à de nombreuses maladies de dégénérescence. C’est pour cela que les antioxydants sont tant médiatisés et étudiés.

Beaucoup de nutriments ont une activité antioxydante (vitamines A,C,E, certains acides aminés, etc…) mais aussi certaines hormones comme la mélatonine, et de nombreux principes actifs extraits des plantes (lycopène, resvératrol, acide alphalipoique…).

Certains antioxydants ont même montré un allongement de la durée de vie de 30% chez les souris, comme le SkQ1 dans une étude russe de 2011…

Moins connue mais tout aussi importante, la glycation est le deuxième grand effet lié au vieillissement, avec l’oxydation. Dans cette réaction, nos protéines se lient avec des sucres, et nos tissus (comme « caramélisés ») perdent, entre autres, de leur souplesse et de leur élasticité.

Y aurait-il des moyens pour éviter ou renverser ce phénomène naturel ?

  • l’hormèse est une réaction naturelle qui renforce tout l’organisme et améliore sa longévité. On peut la déclencher en utilisant différentes techniques (exposition au froid ou au chaud, l’exercice intense, le jeûne, la restriction calorique, l’apnée…) : voir notre article
  • l’autophagie est un autre processus naturel majeur de réparation et de régénération de nos cellules. On peut la stimuler avec des pauses alimentaires, certaines plantes ou suppléments… : voir l’article

La science a mis en évidence aujourd’hui plusieurs voies métaboliques liées au vieillissement. Il s’agit de chaînes de réactions se produisant au sein de nos cellules, impliquant certaines molécules et des récepteurs cellulaires. Ces voies accélèrent les processus de vieillissement ou bien le freinent. En dehors des voies déjà citées (glycation, autophagie, oxydation/inflammation…), les plus connues et étudiées sont : la voie mTOR, de l’insuline et hormone de croissance (Igf1), celle de l’AMPK, l’activité des sirtuines, la voie énergétique impliquant le NAD+, etc…

Des substances trouvées dans la nature ou bien issues de la chimie sont connues pour agir sur ces voies métaboliques liées au vieillissement. Elles ne rentrent pas simplement dans les catégories précédentes, et toutes ces voies sont en fait interdépendantes.

Produits naturels

Certaines substances agissent sur plusieurs de ces voies en même temps, dans le sens d’une amélioration constatée de la longévité. Parmi les plus connues, on trouve l’EGCG du thé vert, le resvératrol, la berbérine, l’acide alphalipoïque, la carnitine, la curcumine… Toutes favorisent d’ailleurs le phénomène d’autophagie qui permet à nos cellules de se nettoyer et se réparer naturellement. Ce sont également des antioxydants.

Les enzymes sirtuines ont une action de régulation sur ces voies métaboliques, il est possible d’en stimuler la production par notre corps. Elles sont très impliquées dans la réparation des dommages cellulaires et seraient particulièrement utiles pour améliorer la longévité (voir notre article sur les sirtuines en anti-âge).

Dans les médecines traditionnelles, on trouve encore d’autres produits « de longue vie » comme le ginseng, l’ashwaganda, le ginko biloba, la centella asiatica, le bois de cerf, certains champignons, la gelée royale… La recherche scientifique en a découvert d’autres, capables aussi d’améliorer la durée de vie (au moins dans des études sur l’animal) : certains probiotiques, le charbon actif, le bicarbonate et magnésium, d’autres plantes comme le saule blanc, etc…

Médicaments allopathiques dits « anti-âge »

Centrophénoxine, sélégiline, rapamycine, lithium à micro-doses, Gérovital° (procaïne), hydergine, metformine

Ces produits ont montré des résultats positifs dans certaines études comme une augmentation de la durée de vie chez l’animal, ou une meilleure réponse au stress, etc… Ils ont généralement une action sur les voies métaboliques liées au vieillissement.

Hormis les substances puissantes et non dénuées de toxicité comme la rapamycine, certains praticiens les utilisent couramment en médecine anti-âge.

Il s’agit de substances capables de favoriser nos processus de méthylation au niveau cellulaire. La méthylation (qui diminue en vieillissant) participe notamment à la réparation de notre ADN, à l’expression ou pas de nos gênes, à la détoxication hépatique, etc… Une des substances les plus intéressantes est un acide aminé : la méthionine…

Les peptides sont simplement des molécules regroupant quelques acides aminés. Ils peuvent stimuler des fonctions particulières dans nos cellules, en se fixant sur des récepteurs spécifiques sur ces cellules. Depuis le début du millénaire, il a été découvert que certains peptides agissent sur des fonctions sensibles dans le vieillissement : l’immunité, la fonction sexuelle, la fabrication des muscles et/ou de la peau, la cicatrisation, etc…

Ils sont plus connus en cosmétique car ils pénètrent facilement dans la peau pour atteindre les cellules du derme. On les retrouve donc dans nombre de crèmes « anti-âge » et d’injections pratiquées en médecine esthétique.

Aujourd’hui, ils constituent une voie de recherche qui semble très prometteuse car les peptides pourraient avoir des actions similaires aux hormones, sans leurs effets secondaires.
A venir bientôt…