La perte de fonctions normales dans les organes de notre corps, avec l’âge, s’explique aujourd’hui en grande partie par l’augmentation du nombre de vieilles cellules qui ne fonctionnent plus bien, voire deviennent inutiles et encombrantes : les cellules sénescentes.

L’emploi de substances dites « sénolytiques », capables de réduire le nombre de cellules sénescentes de nos tissus est de plus en plus étudié (voir par exemple ici en 2016 avec une substance expérimentale appelée AP20187 et là en 2017 avec une autre : FOXO4-DRI). Ce serait une voie pleine d’espoir dans la lutte contre le vieillissement pour beaucoup de scientifiques.

laboratoire médicamentsDes chercheurs de l’Université du Minnesota viennent de confirmer qu’en transplantant quelques cellules sénescentes chez des souris jeunes, leurs capacités physiques diminuaient et que les fonctions des tissus concernés s’affaiblissaient.

Ensuite, l’efficacité d’un traitement sénolytiques fut démontrée en employant une association de 2 produits : la quercétine (un antioxydant connu) et le dasatinib (un anticancéreux). Il ont ainsi pu détruire ces cellules sénescentes et réduire l’inflammation qu’elles entraînaient.

La durée de vie de rongeurs fut augmentée de 36%, avec moins de maladies, chez les rongeurs transplantés comme chez ceux vieillis naturellement. Les chercheurs pensent maintenant à confirmer l’efficacité des sénolytiques chez l’homme.

L’avis d’Anti-âge intégral

Réduire nos cellules sénescentes semble effectivement très prometteur et différentes études ont montré que ceci amenait un véritable rajeunissement des tissus qui retrouvent alors de meilleures fonctions.

Parallèlement, les chercheurs ont trouvé qu’un régime riche en graisses augmentait les troubles liés à la présence de cellules sénescentes dans le corps de ces animaux.

Intéressant aussi, et encore mieux : l’article relève que la capacité de l’immunité du corps à éliminer ses cellules sénescentes vient de 30% de sa génétique innée et pour 70% des facteurs d’environnement, soit de l’hygiène de vie.

Il reste alors à voir l’efficacité de tels traitements et les effets secondaires possibles sur l’homme ou a mieux comprendre quelles seraient les techniques naturelles qui nous permettraient de réduire le nombre de nos cellules sénescentes…

l’article dans la revue Nature