Une étude récente, publiée dans Nature structurale et biologie moléculaire, vient de découvrir un des facteurs favorisant la création de cellules sénescentes dont l’accumulation dans notre corps mène au vieillissement de nos organes et tissus (voir notre article sur la sénescence cellulaire et les moyens de lutter contre elle).

Il s’agit d’un processus d’oxydation des télomères, ces « capuchons » qui protègent nos chromosomes et qui raccourcissent au fil du temps.

Il serait d’ailleurs possible d’estimer l’âge biologique et la longévité probable des gens, en mesurant leurs télomères. Cependant, certaines personnes gardent des télomères plutôt longs malgré des signes visibles de vieillissement accéléré.

Cette étude nous fait alors mieux comprendre comment des télomères plutôt longs mais abîmés par l’oxydation, peuvent aussi mener nos cellules vers la sénescence.

Ainsi, limiter l’oxydation des télomères est peut-être une nouvelle voie à explorer pour lutter contre les maladies liées au vieillissement, ou pour le ralentir.

Bien entendu, on connait depuis longtemps l’effet de l’oxydation (et du stress oxydant) sur le vieillissement. Maintenant, on en voit un effet direct sur les télomères, et qui favorise l’apparition des cellules sénescentes encore peu connu.

Limiter l’oxydation des télomères aura t’il un impact sur le vieillissement et ses maladies ? Ce n’est pas encore sûr mais cela nous conforte dans l’idée de limiter ce qui favorise les réactions d’oxydation dans notre corps, et surtout éviter le fameux « stress oxydatif » qui survient quand les capacités antioxydantes du corps sont dépassées.