Une étude réalisée à Osaka au Japon, a testé divers médicaments sur des vers, en laboratoire, afin d’en connaître l’effet sur leur longévité. Or, un produit utilisé classiquement depuis plus de 50 ans contre l’hyper-tension artérielle (le métolazone, un produit diurétique) aurait permis de rallonger la durée de vie de ces vers d’environ 30%.
En fait, ce médicament stimulerait un des mécanismes de la réparation cellulaire (comme l’autophagie), qui agit plus précisément au niveau de leurs mitochondries : des composants de nos cellules, sorte de petites ‘chaudières’ (quelques centaines par cellule) produisant l’énergie nécessaire à leur fonctionnement, en brûlant des nutriments avec de l’oxygène. Celles ci ont tendance à diminuer en nombre, à se détériorer, et à moins bien fonctionner avec l’âge.
Pour les curieux, le processus de réparation des mitochondries activé dans cette expérience s’appelle « la réponse protéique dépliée mitochondriale (UPRmt) ».
Il reste maintenant à voir si ce médicament peut avoir un effet similaire chez l’homme. L’avantage, ici, est qu’il s’agit d’un médicament déjà sur le marché et dont les effets à long terme sont assez bien connus.
bah oui. tous les 4 matins il sort une étude avec un remede qui fait que les vers ou les souris vivent plus longtemps ou qui empeche un mécanisme du vieillissement. mais au bout du compte on est pas beaucoup plus avancé depuis le temps!