Aliments riches en resvératrol

Etudié au départ pour ses propriétés antioxydantes exceptionnelles, le resvératrol a vite démontré ses nombreuses autres vertus, notamment dans le domaine de la médecine anti-âge où il tient une place majeure.

Voyons alors comment il peut influencer notre longévité.

Découvert dans les années 90, le resvératrol est un polyphénol retrouvé en abondance dans le raisin, même si on le trouve également dans les cacahuètes, le soja et diverses baies.

Le resvératrol, un miracle de la nature ?

Depuis une vingtaine d’années, de nombreux scientifiques étudient de près les diverses propriétés anti-âge du resvératrol. Il faut dire qu’il offre de belles promesses, notamment grâce à ses activités antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-cancérigènes. Par ailleurs, il diminuerait le risque de maladies chroniques liées au vieillissement et pourrait augmenter la longévité (1).

Souvent présenté comme une panacée, et même si beaucoup d’études ont révélé des résultats positifs sur la santé, il ne faut toutefois pas s’emballer et tomber dans l’effet de mode « resvératrol for ever » que l’a pu observer.

D’autre part, il faudrait oublier un peu le fameux « french paradox » où les français auraient moins de maladies cardiovasculaires grâce à la quantité de vin qu’ils boivent. L’explication est un peu plus complexe. Certes le vin contient du resvératrol, mais assez peu et il contient aussi de l’alcool qui n’améliore pas la santé d’autant qu’on sache. Notamment, une étude sur près de 800 personnes de plus de 65 ans dans la région du Chianti (fameux vin italien) n’a montré aucun bénéfice sur la longévité ou sur l’impact des maladies de dégénérescence chez les sujets consommant plus de resvératrol dans leur alimentation (apporté, a priori, surtout par le vin qu’ils boivent au quotidien) (2).

Le resvératrol a aussi un défaut : sa biodisponibilité est assez faible chez l’homme. Une fois absorbé par l’organisme, il a tendance à se décomposer rapidement dans le sang, ce qui ne lui permet pas d’agir très longtemps. Pour cela, entre autres, les résultats constatés chez les animaux ne sont pas toujours transposables à l’homme, même s’ils font tout de même l’objet d’études complémentaires.

Malgré cela, le resvératrol reste un des produits les plus intéressants en anti-âge, si l’on l’emploie à bon escient.

Les différentes propriétés anti-âge du resvératrol

Toutes les vertus exposées ci-dessous sont en rapport avec des processus liés au vieillissement, ou permettent d’allonger la durée de vie des organismes dans les études scientifiques.

Un puissant antioxydant

cellule du corpsEn cas de stress, de fatigue excessive ou d’exercice physique prolongé, l’organisme produit ce qu’on appelle des « radicaux libres ». Or, ces radicaux libres en excès peuvent être responsables de la détérioration de cellules ou de leur composants (ADN, membranes, mitochondries…). A une échelle plus globale, ce processus oxydatif peut entraîner des maladies cardiaques ou neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer… Même si le corps est armé pour leur résister grâce à certaines enzymes, vitamines ou autres antioxydants, ces défenses ont tendance à décroître avec l’âge.

Or, il est prouvé que le resvératrol, outre sa propre capacité antioxydante, augmente nos taux d’enzymes luttant contre l’oxydation. Par exemple, chez l’animal, il stimule l’hème oxygénase (qui décompose l’hémoglobine en antioxydants et en fer), la superoxyde dismutase (SOD) (3), la catalase et en particulier, les enzymes SIRT (qui désactivent les gènes associés au vieillissement) (4).

Récemment, des études ont également prouvé qu’il permettait de protéger contre la perte d’audition en luttant contre l’augmentation des radicaux libres mais aussi en fluidifiant le flux sanguin.

Il permet de lutter contre l’inflammation

Outre ses propriétés antioxydantes qui indirectement lui donnent un caractère anti-inflammatoire, le resvératrol peut réduire plusieurs médiateurs de l’inflammation (5). Ceci lui permet de combattre l’inflammation chronique à bas bruit, liée au vieillissement accéléré.

Il stimule l’action des sirtuines

Encore plus intéressant, toit comme la restriction calorique, son action sur la sirtuine 1 (SIRT1) lui permettrait de désactiver des gènes responsables de la sénescence des cellules (voir notre article sur les sirtuines) et d’améliorer la longévité chez l’animal.

Ainsi, il limite les effets de la sénescence cellulaire, un des processus physiologiques responsables du vieillissement du corps (6). En effet, avec l’âge, le nombre de cellules devenant « sénescentes » augmente. Elles sont « vieillies », fonctionnent mal, ne se renouvellent plus, s’accumulent dans les tissus, et entraînent la production de substances inflammatoires, responsables de troubles divers comme la diminution des capacités physiques et cognitives.

De même, des cellules humaines recevant du resvératrol deviennent résistantes aux dommages subits par l’ADN.

Cela a été observé au niveau cellulaire. Cependant, il faut encore des études cliniques chez l’homme pour confirmer que le resvératrol peut prolonger la durée de vie.

Le resvératrol stimule l’autophagie et la réparation cellulaire

Dans le corps, il existe un mécanisme majeur capable de régénérer nos cellules : l’autophagie. Dans certaines conditions, elle s’enclenche, permet de réparer des composants cellulaires, et de recycler des protéines devenues inutiles en nouvelles « pièces protéiques » ou en énergie. Avec le vieillissement, ce processus a tendance à s’affaiblir.

Les études ont démontré, qu’en particulier, le jeûne ou la restriction calorique permettaient d’activer ce processus. Ces régimes restrictifs ne sont pas toujours faciles à suivre pour les personnes très âgées ou à faible corpulence. Le resvératrol est alors intéressant puisqu’il permet de stimuler l’autophagie cellulaire évitant en théorie de passer par un jeûne trop dur ou trop long.

Il est difficile de dire que la seule prise de resvératrol pourra amener l’autophagie à un niveau suffisant, et pour tous les cas. Toutefois, on peut penser qu’elle aidera à la déclencher plus rapidement, avec une restriction calorique moins sévère, ou plus facilement, chez des sujets qui ont plus de mal à basculer en processus autophagique, ou encore en synergie avec des méthodes comme l’activité physique, ou d’autres substances… C’est déjà très intéressant.

Il permet de réguler la glycémie

Autre point fort du resvératrol : son action sur le métabolisme du glucose. En effet, il est connu qu’un taux de glycémie élevée entraîne l’apparition de diabète mais aussi de risques cardiovasculaires. Or, il a été prouvé que l’administration de resvératrol permet d’augmenter la sensibilité à l’insuline et d’abaisser le taux de sucre dans le sang (8). Par ailleurs, grâce à son action sur la sirtuine 1, il limite l’accumulation de dépôts graisseux et les taux trop élevés de cholestérol.

Ces propriétés anti-diabétiques viendraient de son action sur la flore intestinale où il aiderait à diminuer la quantité de « mauvaises » bactéries, impliquées dans le diabète de type II.

Il protège du cancer

Avec son action bénéfique sur le flux biliaire, la stéatose hépatique et la santé du foie en général, les scientifiques se sont intéressés au potentiel du resvératrol dans les cas de cancer du foie. En effet, il serait très intéressant en prévention, mais également en cas de propagation de métastases.

Les études ont aussi montré sa capacité à bloquer la croissance des cellules leucémiques, et d’autres types de cellules cancéreuses. (10)

Par exemple, chez la souris, il est efficace contre le cancer de l’œsophage, mais également contre le cancer du sein puisqu’il inhibe l’enzyme aromatase, responsable de l’aggravation de ce type de cancer (11). De plus, les scientifiques se sont aperçus qu’il est capable d’empêcher certaines cellules de tumeur cérébrale de se diviser.

Cependant, d’autres recherches sont à prévoir dans ce domaine, relatives en particulier à sa biodisponibilité pour ce type de patients.

Il améliore la croissance musculaire et la densité osseuse

construction musculaireEn tant qu’antioxydant naturel, le resvératrol limite le processus de dégradation des protéines musculaires (protéolyse). Par ailleurs, son action sur la sirtuine 1 peut augmenter les niveaux d’énergie disponible en brûlant plus de graisse. Ainsi, ces conditions vont favoriser naturellement la construction musculaire (12).

Cependant, d’autres études ont montré que la supplémentation en resvératrol chez l’homme actif, n’augmente pas l’adaptation du corps à l’effort musculaire intense (vraisemblablement par son fort effet antioxydant) (15). Ainsi, il est peut-être sage, en anti-âge, de prendre le resvératrol le soir, et pas les jours où l’on fait du sport intense.

De plus, il permet de lutter contre l’ostéoporose. Son action sur SIRT 1 favorise, dans le tissu osseux, la transformation des cellules souches en cellules osseuses plutôt qu’en cellules graisseuses. Ceci induit une meilleure minéralisation et densité des os qui souvent se perdent avec l’âge (13).

Il stimule les hormones sexuelles

Chez les hommes, il augmente le taux de testostérone et les spermatozoïdes en stimulant l’hypothalamus. Pour les femmes, il aura tendance à équilibrer les taux d’œstrogène de manière à éviter les risques de cancer du sein, tout en favorisant sa production pour limiter les effets indésirables de la ménopause.

Il protège le système neuronal

Il est démontré que, chez l’animal, le resvératrol protège l’hippocampe, connu pour être le centre de la mémoire (7). Une étude montre que chez des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer, l’administration de resvératrol a permis de réduire les troubles cognitifs et l’apparition de crises.

D’autre part, dans le cerveau, les cellules gliales soutiennent et protègent nos neurones. Elles leur apportent à la fois des nutriments et de l’oxygène. L’atteinte des cellules gliales est souvent liée aux pathologies neurologiques, et leur bonne santé dépend de la quantité de glutamate qu’elles absorbent (c’est un neurotransmetteur). Or, le resvératrol favorise l’absorption du glutamate, et agit ainsi comme un protecteur contre les démences et la maladie d’Alzheimer (8).

Le resvératrol peut rajeunir les souris

De nombreuses études ont confirmé les effets vus ci-dessus, et ont montré que les souris traitées ainsi, en plus d’être protégées de nombreuses maladies liées au vieillissement, les rend plus saines, performantes et résilientes.

Associé à un jeûne intermittent, le resvératrol accroît la durée de vie des rongeurs bien plus que ce qu’apporte le jeûne seul (17).

Les autres effets du resvératrol

De nombreuses études sont encore en cours, pour déterminer les différents effets que peut avoir le resvératrol sur l’organisme. Et plus de ceux déjà développés, il peut également agir sur les points suivants :

  • La voie des hormones de croissance Igf1/GH (qu’il régulerait) impliquée dans la longévité,
  • L’équilibre du microbiote intestinal,
  • La production énergétique dans les mitochondries* et leur nombre (en stimulant la voie du PGC1-alpha) qu’il améliorerait,
  • augmentation de la sensibilité à la vitamine D,
  • meilleure réponse du système immunitaire,
  • traitement de l’obésité,
  • production de neurotransmetteurs dans le cerveau,
  • lutte contre la dépression nerveuse…

Comment prendre du resvératrol en anti-âge ?

Bien choisir son produit

raisin noirDu côté des aliments, on retrouve le resvératrol dans le chocolat noir, le raisin noir, la mûre, le soja, le vin, certains thés et les arachides crues. Néanmoins, les quantités sont en général trop faibles pour avoir une action notable sur la santé. A ce sujet encore, malgré le concept du « french paradox » qui attribue (en partie) le faible taux d’accident vasculaire en France à la consommation de vin, la concentration de resvératrol dans le vin est assez faible : 0,5 mg par litre (sauf pour de très bons vins non traités). Il faudrait donc en boire vraiment beaucoup pour obtenir les effets décrits plus haut, ce qui ne va pas vraiment avec la santé.

Quant aux compléments alimentaires présents sur le marché, tous ne se valent pas. Pour bénéficier de la meilleure qualité, il faut en général privilégier les particules micronisées pures et sans additifs chimiques. Il faudra de préférence choisir la forme active du resvératrol : le trans-resvératrol. 100 mg de resvératrol standard apportent 50 mg (la moitié) de trans-resvératrol utile. Par ailleurs, il faut choisir une pureté de plus de 95 %.

Les conseils pratiques d’Anti-âge Intégral :

Voici des gélules de trans-resvératrol de fournisseurs que nous avons sélectionnés. Il s’agit donc de la forme active pure du resvératrol. Ces produits sont de bonne qualité et suffisamment dosés, sans être trop chers.

Pour en commander :
Trans-resvératrol à 150 mg

ou
Trans-resveratrol à 250 mg

A utiliser avec du bon sens

Même si les études ont bien démontré ses différents effets, il ne faut pas croire que prendre tous les jours du resvératrol va nous mettre à l’abri du vieillissement, des maladies dégénératives et du cancer. Ce serait trop beau et trop simple.

En revanche, il parait pertinent de l’utiliser par périodes, où l’on va chercher à ramener les fonctions du corps vers l’équilibre, notamment :

  • lorsqu’on cherche à stimuler la régénération cellulaire par autophagie
  • lorsqu’on est dans un état d’oxydation importante (stress oxydatif)
  • en cas d’apparition des signes de syndrome métabolique (obésité abdominale, résistance à l’insuline, graisses du sang augmentées, hypertension…) ou de tendance pré-diabétique…

Il parait préférable de faire des cures de quelques mois. Comme toujours (en dehors des traitements dits « substitutifs), il faut éviter que l’organisme s’accoutume à une substance qui deviendrait alors, peu à peu, inefficace.

La posologie du resvératrol

Il est difficile de dire quelle dose est nécessaire exactement. Cela varie certainement en fonction des personnes et de ce que l’on veut améliorer, mais aussi selon la forme du produit.

En extrapolant les études faites sur l’animal, on peut estimer que les doses employées seraient équivalentes à une prise de 150 mg jusqu’à 2000 mg par jour pour l’homme. Plusieurs études relatives aux propriétés « anti-âge », comme la stimulation de l’autophagie, semblent dire qu’une dose de 150mg /jour pour un sujet de 65k serait suffisante. Pour d’autres effets comme sur la circulation sanguine ou les hormones sexuelles les doses seraient plutôt vers 500 mg de pur resvératrol par jour. (16)

En fait, le resvératrol proposé sur le marché peut être extrait de différents végétaux (raisin, renouée chinoise, pignons de pin…). Il peut se présenter en poudre, en liposomes, en capsules huileuses… Il semblerait ainsi que son origine et sa forme influencent largement la biodisponibilité du produit. Dès lors certains laboratoires proposent des posologies faibles comme 20 mg/jour avec des formes très biodisponibles quand d’autres préconisent 300 ou 500 mg par jour avec d’autres formes. L’important est d’avoir des produits de qualité pour obtenir les effets recherchés.

Enfin, il faut aussi savoir que dans certains cas, des doses très fortes peuvent avoir l’effet inverse de celui recherché (problèmes cardiaques, ostéoporose, cicatrisation des ulcères gastriques…). Notez aussi que l’effet sur la longévité des souris a été obtenu avec des doses faibles.

Au final, 150 mg à 500 mg par jour de trans-resvératrol semblent raisonnables. Avec les doses plus faibles chez l’adulte jeune, et les doses plus élevées chez les plus de 60 ans environ, il faut aussi tenir compte de l’état de santé global et des activités physiques de chacun.

Les gélules ou comprimés sont à prendre avec un verre d’eau, au moment des repas, en raison de l’élimination rapide du produit dans le sang. La pipérine du poivre, d’après certaines études, augmenterait la biodisponibilité du resvératrol, notamment au niveau des neurones. C’est le cas aussi pour le curcuma.

Effets secondaires

Normalement, sa prise n’entraîne aucun effet secondaire si le dosage est respecté. Cela a été vérifié, jusqu’à 500 mg/j chez l’être humain sain et jusqu’à 5 gr/j chez des sujets cancéreux (14).

Il faut tout de même savoir, que pour les personnes manquant de fer ou anémiées, le resvératrol peut réduire l’absorption de celui-ci.

Lors d’une consommation exagérée, certaines personnes ont décrit des troubles gastro-intestinaux sans gravité.

Pour ceux qui prennent des médicaments agissant notamment sur le foie (comme des statines ou des anticoagulants), il faut prendre garde aux interactions possibles.

Voilà pourquoi, il est toujours préférable de demander conseil à un médecin qui connaît bien le sujet, avant d’entamer une cure.

  1. Jang M1, Cai L, Udeani GO, Slowing KV, Thomas CF, Beecher CW, Fong HH, Farnsworth NR, Kinghorn AD, Mehta RG, Moon RC, Pezzuto JM. 1997 Jan 10;275(5297):218-20.
  2. Semba RD, Ferrucci L, Bartali B, et al. Resveratrol Levels and All-Cause Mortality in Older Community-Dwelling Adults. JAMA Intern Med. 2014;174(7):1077-1084.
  3. Shraddha D. Rege, Thangiah Geetha, Gerald D. Griffin, Tom L. Broderick, and Jeganathan Ramesh Babu. «Neuroprotective effects of resveratrol in Alzheimer disease pathology.» 2014. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4161050/.
  4. Smoliga JM, Baur JA, Hausenblas HA. «Resveratrol and health–a comprehensive review of human clinical trials.» https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21688389.
  5. Donnelly LE, Newton R, Kennedy GE, Fenwick PS, Leung RH, Ito K, Russell RE, Barnes PJ. «Anti-inflammatory effects of resveratrol in lung epithelial cells: molecular mechanisms.» 2004. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15180920.
  6. Hayakawa T, Iwai M, Aoki S, Takimoto K, Maruyama M, Maruyama W, Motoyama N. «SIRT1 suppresses the senescence-associated secretory phenotype through epigenetic gene regulation.» 2015. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25635860.
  7. Harada N, Zhao J, Kurihara H, Nakagata N, Okajima K. «Resveratrol improves cognitive function in mice by increasing production of insulin-like growth factor-I in the hippocampus.» 2011.
  8. Dos Santos AQ, Nardin P, Funchal C, de Almeida LM, Jacques-Silva MC, Wofchuk ST, Gonçalves CA, Gottfried C. «Resveratrol increases glutamate uptake and glutamine synthetase activity in C6 glioma cells.» 2006.
  9. Timmers S, Konings E, Bilet L, Houtkooper RH, van de Weijer T, Goossens GH, Hoeks J, van der Krieken S, Ryu D, Kersten S, Moonen-Kornips E, Hesselink MKC, Kunz I, Schrauwen-Hinderling VB, Blaak E, Auwerx J, Schrauwen P. «Calorie restriction-like effects of 30 days of resveratrol supplementation on energy metabolism and metabolic profile in obese humans.» 2011.
  10. Tsan MF, White JE, Maheshwari JG, Chikkappa G. «Anti-leukemia effect of resveratrol.» 2002.
  11. Sinha D, Sarkar N, Biswas J, Bishayee A. «Resveratrol for breast cancer prevention and therapy: Preclinical evidence and molecular mechanisms.» 2016.
  12. Wilson WN, Baumgarner BL, Watanabe WO, Alam MS, Kinsey ST. «Effects of resveratrol on growth and skeletal muscle physiology of juvenile southern flounder.» 2014.
  13. Bäckesjö CM, Li Y, Lindgren U, Haldosén LA. «Activation of Sirt1 decreases adipocyte formation during osteoblast differentiation of mesenchymal stem cells.» 2009.
  14. Sergides C, Chirilă M, Silvestro L, Pitta D, Pittas A. «Bioavailability and safety study of resveratrol 500 mg tablets in healthy male and female volunteers.» 2016.
  15. Trisha D. Scribbans, Jasmin K. Ma, Brittany A. Edgett, Kira A. Vorobej, Andrew S. Mitchell, Jason G.E. Zelt, Craig A. Simpson, Joe Quadrilatero, Brendon J. Gurd. Resveratrol supplementation does not augment performance adaptations or fibre-type–specific responses to high-intensity interval training in humans. Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism, 2014, 39:1305-1313.
  16. EllenKonings. LenaBilet. Riekelt H.Houtkooper. Tinekevan de Weijer. Gijs H.Goossens. JorisHoeks. Sophievan der Krieken. DongryeolRyu. SanderKersten. EstherMoonen-Kornips. Matthijs K.C.Hesselink. IrisKunz. Vera B.Schrauwen-Hinderling. Ellen E.Blaak. JohanAuwerx. PatrickSchrauwen. Volume 14, Issue 5, 2 November 2011, Pages 612-622
  17. Kevin J. Pearson, Joseph A. Baur, Kaitlyn N. Lewis, Resveratrol Delays Age-Related Deterioration and Mimics Transcriptional Aspects of Dietary Restriction without Extending Life Span,
    Cell Metabolism, Vol 8, Issue 2, 2008, Pages 157-168,