L’évolution de votre poids à l’âge mûr, pourrait prédire votre longévité et la possibilité de devenir centenaire.
Cette étude de l’Université de Californie, parue il y a quelques semaines dans The Journal of Gerontology, s’est intéressée à un groupe de 55 000 américaines âgées de 60 à 80 ans, et a suivi l’évolution de leur poids pendant des années.
Un lien entre poids constant et longévité
L’évolution du poids avec le temps peut se faire selon 3 possibilités :
- réduction du poids
- augmentation du poids
- poids stable.
A la fin de l’étude observationnelle, la durée de vie des femmes suivies a été celle-ci :
- 56 % des participantes a atteint l’âge de 90 ans,
- 29 % a vécu jusqu’à 95 ans,
- moins de 10% est devenue centenaire (9%).
La plupart de ces centenaires faisaient partie du groupe dont le poids n’avait pas ou peu (moins de 5%) varié.
Au final, les chercheurs ont pu observer que les femmes ayant présenté un poids stable avaient en moyenne deux fois plus de chances que les autres de dépasser 90 ans, et ce, indépendamment du poids de départ. Ce sont donc, d’après cette étude, celles qui sont potentiellement capables de devenir centenaires.
Que faut-il en retenir ?
Vraisemblablement que le mieux serait d’avoir un poids normal ET stable après 60 ans si l’on veut vivre longtemps car on sait aussi, par d’autres études, qu’un poids en excès favorise la mortalité et l’apparition de maladies liées à l’âge.
L’étude ne dit pas s’il en est de même chez l’homme.
Il faut considérer aussi, l' »effet inversé » : le fait d’avoir un poids stable est certainement un signe de « bonne santé ». Il serait aussi intéressant de savoir si les femmes en excès de poids en début d’étude, et qui ont diminué leur poids volontairement, n’ont pas aussi eu une meilleure longévité.
Une personne au poids assez stable de 18 à 45 ans (55 kg max, 50 min) entrant en insuffisance ovarienne et passant alors en 2 ans de 55 à 61 kg puis repassant à 56 pour remonter à 60 lors de cette chose proprement dite pour finir par se stabiliser entre 52 et 54 selon qu’elle consomme ou pas des produits laitiers et des gâteaux se situerait comment par rapport à cette statistique ? Si je comprends bien les benefices du poids adulte stable semblent avoir été aneantis par cette « catastrophe hormonale »… Non que je souhaite devenir centenaire n’étant pas en mesure le vivre dans de bonnes conditions materielles et relationnelles, mais je le comprends davantage en termes de condition physique, l’essentiel étant de pouvoir vivre normalement sur ce point.
Merci pour vos articles instructifs et conseils accessibles à tous sans se limiter aux solutions les plus onéreuses
Merci pour votre appréciation. Il s’agit d’une étude statistique qui considère l’évolution de poids globale. Une variation provisoire de poids ponctuelle, surtout si elle finit par revenir à la norme, selon tout bon sens, n’a certainement pas un gros impact. De plus le poids n’est qu’un des facteurs de la santé et de la longévité. Oui l’essentiel est de garder la forme et ses capacités avant tout. Je suis bien d’accord. Portez vous bien.
alors si je comprends bien: j’ai 67 ans et 20 kilos en trop. si je perds 10 kg, je raccourcis mon espérance de vie ???
Je pense que c’est plus compliqué que ça. Une perte de poids involontaire à cet âge peut être le signe d’une maladie grave qui évolue. C’est donc la maladie qui diminuera la longévité, pas la perte de poids directement. A l’opposé, l’excès de poids favorise l’apparition de maladies et une baisse de longévité. On peut logiquement penser que quelqu’un d’obèse à 60 ans par exemple et qui trouve progressivement un poids normal en améliorant son hygiène alimentaire ne devrait pas réduire sa longévité, et même le contraire. Portez vous bien.