Deux études viennent de publier des résultats intéressants sur le maintien des fonctions cérébrales et l’alimentation : la restriction calorique et la consommation de légumes verts.

La restriction calorique

La surprise n’est pas très forte puisqu’on savait déjà depuis assez longtemps que réduire le nombre de calories quotidien apporté par les repas améliorait la longévité en général. Rappelons qu’il ne s’agit pas de réduire simplement les excès souvent constatés mais de manger un peu moins de calories qu’une alimentation « dite normale ».

Cette étude faite au Centre médical universitaire de Groningen (Pays-Bas) a été menée chez la souris.

On savait que le vieillissement cérébral était lié à une inflammation déclenchée par les cellules de la microglie (spécialisées dans l’immunité des tissus nerveux) dans certaines zones du cerveau. Par contre, on ne savait pas comment le mode de vie pouvait la réduire.

Notons qu’ici le régime était à la fois hypocalorique et pauvre en graisses donc pas une simple restriction calorique. Ses effets seraient plus importants contre le déclin cognitif que ceux de l’activité physique régulière que l’on sait déjà être bénéfique.

Manger des légumes verts pour garder un cerveau performant

Ici, l’équipe américaine de la Rush University a suivi pendant plusieurs années un millier de sujets de plus de 58 ans. Elle a montré que la consommation d’au moins une portion de légumes verts par jour pouvait ralentir le vieillissement du cerveau.

L’évaluation a été faites pendant des années grâce à des tests des fonctions cérébrales sur les personnes suivies, en parallèle avec la mesure de leur consommation de légumes verts. En fait, certains sujets plus consommateurs de légumes verts ont montré un cerveau jusqu’à 11 ans « plus jeune » que celui de ceux qui n’en mangeaient que très peu.

D’après les chercheurs, ces résultats seraient liés aux composants nutritionnels bio-actifs particuliers trouvés dans les différents choux, salades, brocoli, concombres, courgettes, haricots verts… Il s’agit de folates, vitamines K, A et E, de lutéine, de kaempférol…

L’avis d’anti-âge intégral

Une preuve de plus sur le bien fondé d’une alimentation légère et riche en légumes s’il en fallait. Pour nous, ils devraient être la base de nos repas.

Notons qu’une autre étude avait montré l’effet améliorant la longévité, de certains légumes verts (brocoli et avocats en particulier) grâce à leur teneur en NMN (Nicotinamide Mono Nucléotide), un composé proche de la vitamine B3.

Pour la restriction alimentaire en graisses dans la première étude associée à la restriction calorique, il serait intéressant de savoir quels types de corps gras seraient vraiment liés à cette inflammation de zones du cerveau en vieillissant. Tous ne sont peut-être pas concernés.

Et vous, qu’en pensez-vous ?