Souris de laboratoireCette équipe de chercheurs de l’Institut Salk, en Californie, avait déjà pu allonger la durée de vie de souris avec une thérapie gênique en 2016. Il s’agissait des protéines de Yamanaka (prix Nobel 2012) capables de modifier l’expression de certains gênes, et de produire des cellules souches. Il s’agissait alors de souris déjà génétiquement modifiées pour vieillir plus vite (voir cet article).

A nouveau, l’expérience a été faite mais cette fois sur des souris normales, avec des résultats encourageants : des effets rajeunissants ont été constatés sur les reins et la peau des animaux. En outre, il n’y aurait pas été constaté d’apparition de cancers chez les souris traitées. le risque de ces manipulations géniques produisant des cellules souches est de voir apparaître des cellules anormales cancéreuses.

Enfin, traiter des souris d’âge moyens sur une période longue semble plus efficace que traité des souris plus âgées sur une période courte.

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