C’est une étude américaine réalisée sur plus de 70000 participants qui le révèle (ici sur PNAS).

Alors que la majorité des recherches sur la longévité visent des facteurs biologiques, ou l’effet de certaines substances, des travaux récents montrent que les facteurs non biologiques (par exemple psychologiques ou comportementaux) sont également importants. Cette étude voulait savoir si un optimisme plus élevé chez les sujets était associé à une meilleure longévité.

Deux groupes (essentiellement des femmes) ont été suivis pendant 10 ans (2004 à 2014) et 30 ans (1986 à 2016). L’optimisme a été évalué à l’aide du Life Orientation Test et de l’Échelle révisée d’optimisme et de pessimisme Multiphasic Personality Inventory-2 .Il s’agit essentiellement de questions simples pour savoir si la vision de l’avenir proche est plutôt positive, etc…

La longévité exceptionnelle a été définie comme la survie jusqu’à l’âge de 85 ans ou plus.

Chez l’homme comme chez la femme, un lien entre le niveau d’optimisme et une longévité accrue a pu être mis en évidence significativement. Par exemple, en tenant compte des conditions de santé des participants, les femmes les plus optimistes affichaient une espérance de vie plus longue de 14,9 % par rapport aux moins optimistes. Les résultats sont à peu près les mêmes chez les hommes.

Ainsi, plus on est optimiste, plus on a de chance de dépasser les 85 ans. Une voie de plus à suivre.

L’avis d’anti-âge intégral

Ceci va tout à fait dans le sens d’une approche globale et intégrative du vieillissement où le mode de vie compte pour beaucoup. L’optimisme permet de vivre avec moins de stress, ou tout au moins de mieux vivre son stress. Il rend la vie plus agréable au quotidien.

Sachant que vivre un stress chronique est un facteur majeur d’accélération u vieillissement, il parait donc logique que l’optimisme améliore la longévité. Et ceci sans effets secondaires ! si ce n’est de stimuler positivement aussi son entourage, l’optimisme étant généralement communicatif.

Et vous, qu’en pensez-vous ?