Il s’agit de l’heure idéale selon un calcul effectué par les chercheurs ayant étudié de près les habitudes de vie de 68 nanogénaires et centenaires de la région d’Abrozzo en Italie. L’étude a été publiée dans la revue Frontiers of nutrition.

Heure des repas et longévité

Repas et horlogeCertaines découvertes avaient déjà montré le rôle négatif sur la santé, de diner trop tardivement. Cette étude récente a voulu voir s’il pouvait y avoir aussi un impact sur la longévité, en surveillant le type d’alimentation et l’heure des repas de personnes à la longévité remarquable.

En fait, les chercheurs ont retrouvé un diner tôt en soirée (19h13 en moyenne), suivi d’une période sans manger de plus de 17 heures, puisqu’un un seul autre repas était généralement pris en milieu de matinée.

Une bonne hygiène de vie

L’alimentation des sujets étudiés était riche en végétaux et pauvre en viandes, aliments carnés industriels et en oeufs, avec un apport négligeable en produits sucrés. L’activité physique était présente tout au long de leur vie.

Les chercheurs expliquent dans leur résumé que leurs résultats confirment l’importance d’un temps de restriction calorique long au quotidien (qui optimiserait la réponse métabolique du corps), associé à une alimentation riche en végétaux et une activité physique continue.

Pourquoi diner tôt ?

Le titre affirmant que 19h13 est l’heure idéale (reprise par la plupart des médias) ressemble plutôt à un canular ou un effet d’annonce mais en revanche :

  1. cette étude conforte l’idée de l’importance du jeûne intermittent (voir ici) dans la santé/longévité. On pourrait aussi parler de « temps de repos digestif » que l’on a constaté chez ces personnes à la vie longue.
  2. elle confirme également l’intérêt d’un diner précoce en fin de journée (et par là même, la nocivité des diners sans fin tard le soir, et/ou des grignotages tardifs après le repas du soir).

Le point de vue d’anti-âge integral

Signalons ici que l’Ayurveda préconise volontiers un intervalle de temps d’environ 7 heures entre les repas (et donc 2 repas par jour), qui ressemble beaucoup à la façon de s’alimenter des sujets étudiés.

Il est probable que ces résultats soient à moduler selon les régions et l’environnement des centenaires étudiés mais on retrouve dans cette étude les fondamentaux d’un mode de vie sain.

Il y a aussi de grandes chances pour qu’on ait retrouvé chez ces sujets, si l’on les avait cherchées, de bonnes relations humaines et sociales, qui font partie de ces fondamentaux.