Une étude de l’Institute of Healthy Ageing, Department of Genetics, Evolution and Environment, University College London vient de conclure qu’une famille de protéines (les ETS) ont un rôle déterminant dans la longévité de différents tissus et chez plusieurs espèces animales.

Cette famille de protéines pourrait donc accélérer les effets du vieillissement sur les tissus et donc sur les organismes vivants, et ainsi réguler l’espérance de vie.

Les chercheurs ont réussi à améliorer les effets délétères de l’avancée en âge, en reprogrammant l’expression de gênes, par la modification de l’activité de certaines de ces protéines.

On savait, par exemple chez la mouche drosophile, qu’un taux bas d’insuline et Igf1 (hormone de croissance) améliore la longévité en activant deux voies de transcription des gênes : Aop et Foxo. On sait maintenant qu’une autre protéine Pnt (toujours de cette même famille des ETS) agit en sens inverse, accélérant le vieillissement.

Le Pnt serait d’ailleurs régulateur de la vidange des cellules graisseuses (lipolyse) et répond aux stress nutritifs que sont la privation de nutriments et l’alimentation chargée en sucres par exemple.

L’étude souligne que ces trois groupes de protéines s’expriment en fonction de l’environnement et du mode de vie des animaux étudiés. Reste donc à voir s’il est possible d’utiliser cette voie chez l’être humain…

En tous cas, ceci est une nouvelle démonstration des capacités de l’épigénétique pour améliorer la longévité, et bien sûr une confirmation de l’effet de l’hygiène de vie dans l’anti-âge.

 

Pour voir l’article de l’étude