On parle beaucoup de l’alimentation et de l’activité physique comme facteurs de longévité. Selon une étude publiée dans la revue Health Psychology, l’aspect psychologique serait aussi très important pour vivre plus longtemps.

Optimisme, joie, bien-êtreCette étude porte sur un large échantillon de 21 172 sujets de plus de 50 ans, suivis pendant 14 années où les chercheurs ont relevé régulièrement l’aspect psychologique de bien-être des gens, et étudié la corrélation avec l’apparition ou pas de troubles graves de santé pouvant influer sur leur longévité.

Dans leurs conclusions, les scientifiques mettent en avant 4 facteurs qui semblent bien être liés à une vie plus longue et en meilleure santé. Il s’agit de 4 facteurs psychologiques.

Avoir un objectif de vie clair

Cet objectif clairement défini serait le facteur le plus déterminant sur la longévité des sujets étudiés. « La façon dont les gens se sentent par rapport à la façon dont leur vie se déroule est importante pour leur santé et leur survie », dit Jennifer Boylan qui a mené les recherches. Savoir ce que l’on veut vivre ou obtenir dans sa vie aide à vivre plus vieux.

L’optimisme

On avait déjà constaté que l’optimisme faisait vivre plus longtemps, environ 10 à 15% de plus  (PNAS 2019).  La présente étude confirme ces résultats. Il semble que plus le niveau est élevé et plus on atteindrait des âges canoniques.

La recherche du bonheur

S’intéresser à ce qu’est le bonheur et chercher à l’installer dans sa vie serait aussi facteur de longue vie. Ce point avait été pressenti dans une autre étude de 2018.

Des relations d’entraide et de soutien avec autrui

Agir pour le bien-être de son prochain et/ou recevoir du soutien des autres favorise enfin la longévité, même si ce facteur est moins déterminant que les 3 précédents.

Ainsi au fils des ans, l’état de bien-être va à l’inverse de la mortalité, conclue cette étude.

On aurait pu se douter que le bien-être irait plutôt dans le sens de la santé, connaissant déjà les effets ravageurs du stress chronique ou des états psychologiques dégradés. S’il fallait nous en convaincre voila donc une étude qui montre scientifiquement cet état de fait.

Le problème majeur de nos sociétés modernes est que ces facteurs positifs sont aujourd’hui de plus en plus négligés dans notre mode de vie, où ces valeurs saines, voire fondamentales sont remplacées par d’autres, souvent plus futiles.