On connaît surtout la DHEA en anti-âge mais celle-ci est directement issue de la transformation de la pregnénolone, son précurseur, qui diminue également en vieillissant. Cette dernière a aussi ses effets spécifiques, intéressants en médecine anti-âge.
Article mis à jour le 05/04/2024
La pregnénolone, c’est quoi ?
La pregnénolone est une hormone stéroïdienne produite naturellement dans l’organisme à partir du cholestérol (comme la vitamine D), souvent considérée comme la « mère » de toutes les hormones stéroïdiennes car, par transformations successives, c’est un précurseur pour ces autres hormones, dont pour simplifier :
Elle est synthétisée principalement dans les glandes surrénales mais aussi dans les ovaires ou testicules, le foie, la peau et le cerveau. Dans ces organes la pregnénolone est produite par nos mitochondries*. Aussi, sa baisse de production est liée à la baisse d’activité et de
performance des mitochondries, généralement constatée avec l’âge (voir notre article sur l’énergie vitale).
La pregnénolone est impliquée dans la fonction de réponse au stress, et contribue à l’adaptation du corps à cette situation. Elle intervient dans différentes fonctions :
- neurologie : la pregnénolone agit sur le système nerveux central. On pense qu’elle peut avoir des propriétés neuro-protectrices, améliorer la mémoire et la cognition, et influencer positivement l’humeur.
- défenses immunitaires : certaines recherches montrent une influence de la pregnénolone sur le système immunitaire, bien que les mécanismes exacts ne soient pas élucidés. Elle pourrait avoir des effets immunomodulateurs.
- fonction cardio-vasculaire : la pregnénolone pourrait avoir des effets bénéfiques sur cette fonction. Des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour mieux en comprendre les mécanismes.
- production d’énergie cellulaire
- densité osseuse : certaines études ont montré une contribution positive sur la densité osseuse.
- antioxydant : la pregnénolone peut aussi avoir une action antioxydante, pour neutraliser les radicaux libres dans l’organisme, participant ainsi à la protection des cellules contre les dommages oxydatifs.
Les troubles liés au manque de pregnénolone
Ils peuvent être de deux ordres : ceux consécutifs au manque d’hormones stéroïdiennes et sexuelles qui en découle, et ceux liés aux troubles des fonctions citées plus haut, dans lesquelles la pregnénolone intervient plus directement.
On constate une baisse généralement nette des taux de sulfate de pregnénolone sanguine avec l’avancée en âge, souvent dès la cinquantaine. La baisse atteindrait environ 60% vers 75 ans (6). Ceci en fait un produit assez souvent intéressant en médecine anti-âge.
Les signes d’une pregnénolone trop basse peuvent inclure :
- la fatigue générale, le manque d’entrain,
- les troubles du sommeil,
- une baisse de libido secondaire,
- une baisse de mémoire et de concentration,
- un mauvais moral : état dépressif et/ou anxieux, irritable…
Notons aussi qu’une étude a montré que les sujets à Alzheimer ont généralement des taux de pregnénolone plus bas que la moyenne.
Les effets potentiels de la pregnénolone en anti-âge
Diverses études ont suggéré que la supplémentation en pregnénolone pouvait avoir des effets positifs dans divers troubles liés au vieillissement. Selon nous, cette supplémentation ne devrait se faire qu’en cas de baisse avérée des taux sanguins. En voici les principaux effets potentiels :
- amélioration de la mémoire, la cognition et la concentration : avec une augmentation de certains neurotransmetteurs dont l’acétylcholine (qui manque chez les patients Alzheimer) (7)
- amélioration des douleurs et inflammations articulaires : elles peuvent avoir diverses causes sans rapport avec la baisse hormonale mais une pregnénolone trop basse peut limiter la fabrication de cortisol, notre anti-inflammatoire naturel (8). Une étude a montré des effets positif chez des gens atteints de polyarthrite rhumatoïde, une grave maladie inflammatoire, avec 200 à 300 mg de pregnénolone par jour (9).
- meilleurs niveaux d’énergie en général : ce qui peut être utile chez les personnes en état de fatigue liée à une faiblesse du fonctionnement de leurs glandes surrénales (après un stress permanent par exemple) (9)
- effets positifs sur la dépression. De même, il a été montré que les dépressifs avaient généralement des niveaux de pregnénolone trop bas.
- libido améliorée et symptômes de la pré-ménopause réduits…
Ces effets restent potentiels et ne font pas de la pregnénolone une panacée anti-âge. Ses effets dépendent de divers facteurs et besoins variant d’une personne à l’autre, et bien entendu du dosage qu’il faudra adapter. Il faut utiliser les doses utiles les plus faibles en procédant progressivement. A l’opposé, l’expérience montre qu’il faut souvent des prises plus importantes que les doses habituellement préconisées (qui sont autour de 50 mg par jour). Pour information, plusieurs études ont montré l’absence d’effet secondaire avec des prises allant jusqu’à 300 mg voire plus par jour. L’avis d’un professionnel de santé expérimenté est important.
Des effets indésirables peuvent se voir en cas de niveaux excessifs. Ils peuvent entraîner des troubles tels que l’insomnie, l’irritabilité, des maux de tête, voire des perturbations hormonales.
Le yam (igname) est une plante classiquement utilisée contre certains troubles de la ménopause. Elle peut apporter naturellement les éléments nutritionnels nécessaires à la production de pregnénolone.
Pregnénolone et DHEA : précurseurs hormonaux ou hormones ?
Pour la fabrication des hormones stéroïdes et sexuelles, votre corps utilise son cholestérol qu’il transforme successivement en différents sous-produits. Nous avons vu qu’il est transformé d’abord en pregnénolone. Celle-ci va ensuite donner la progestérone et la DHEA. Cette dernière se transformera en testostérone qui donnera l’estradiol (oestrogène).
Notez que la pregnénolone est aussi à l’origine de la production de cortisol, notre anti-inflammatoire naturel, ce qui explique vraisemblablement l’amélioration souvent constatée sur les douleurs articulaires.
Ce qui est intéressant avec DHEA et pregnénolone, c’est que leur prise ne semble pas mettre au repos les glandes qui les produisent (comme avec certains traitements hormonaux dits substitutifs : cortisol, oestrogènes, testostérone, hormones thyroïdiennes…). Pour cela, certains auteurs les qualifient de « pro-hormones » ou « précurseurs hormonaux », et pas de véritables hormones.
Il n’y aurait donc pas de « contre-effet » ou rétro-contrôle par lequel un organisme qui voit un niveau hormonal augmenter, donne l’ordre de baisser sa production. Certaines études ont même montré, à l’inverse, des effets de stimulation des glandes surrénales (3)(4).
Hormones ou précurseurs hormonaux, les avis restent partagés. Il semble que pregnénolone et DHEA aient peu de récepteurs spécifiques mais elles agissent aussi sur des récepteurs spécifiques à d’autres hormones (10). Néanmoins, elles ont chacune des propriétés particulières avec des effets spécifiques sur le corps. C’est bien là l’important.
Comment savoir si la pregnénolone fonctionne ?
On pourrait penser qu’en prenant de la pregnénolone, on
va augmenter les taux sanguins de toutes les autres hormones qui en
dérivent. C’est souvent le cas mais ça n’est hélas pas si simple ! En
fait, pour passer d’une hormone à l’autre, le corps a besoin d’enzymes spécifiques
à chaque transformation. Le problème, c’est que ces enzymes (que notre
corps fabrique) peuvent se raréfier avec l’âge, tout comme la plupart
des hormones. Ainsi, la transformation hormonale normale, en cascade,
est perturbée en vieillissant.
Autrement dit, le fait de prendre de la pregnénolone ne va pas forcément faire monter la testostérone et les oestrogènes, par exemple. En outre, un stress permanent peut rapidement faire baisser la pregnénolone en l’utilisant pour fabriquer du cortisol.
En pratique, on constate assez souvent une remontée des taux de progestérone, de DHEA (modérée), et de cortisol ou des ses métabolites dosables dans les urines.
Le plus important à mon sens, pour juger des effets, est de constater une amélioration des symptômes de pregnénolone basse, vus plus haut. On ne traite pas des chiffres mais des personnes avec leur ressenti.
Si on prend de la pregnénolone, doit on arrêter la DHEA ?
Pas forcément. La pregnénolone peut effectivement se transformer en DHEA puisque c’est la voie naturelle mais cela ne fonctionne pas toujours très bien. Chaque cas est particulier. C’est une question de dosage et d’équilibre entre les hormones.
Prendre de la pregnénolone ne va pas forcément faire augmenter la DHEA ou parfois peu. Tout dépend du taux d’enzyme spécifique à cette transformation que l’on possède. Si ce taux était intact, l’augmentation de la DHEA serait fort probable mais avec âge avançant, l’enzyme manque. En vieillissant, l’augmentation du taux de DHEA en prenant de la pregnénolone ne se fera pas forcément, ou bien peu.
L’association DHEA et pregnénolone en pratique
Il est tout à fait cohérent d’associer la pregnénolone à la DHEA à partir d’un certain âge (où dans certaines faiblesses des glandes surrénales), à plus forte raison si une analyse sanguine montre une diminution des deux hormones.
En général et en pratique, les doses utiles de pregnénolone sont bien supérieures à celles de DHEA. Chaque cas est particulier. Un médecin expérimenté dans ces traitements peut (et doit) juger de la réponse du sujet traité, et adapter alors les quantités de ces précurseurs des hormones sexuelles.
Notons que DHEA et pregnenolone sont facilement disponibles et comportent, en général, peu de risques. Cependant, il est préférable d’avoir l’avis d’un médecin qui connaît ce sujet avant d’en consommer, et surtout pas à l’aveuglette… L’analyse des symptômes présentés par chacun (donnant une idée des niveaux hormonaux) et celle des taux sanguins, sont les bienvenues pour le confirmer. Ces dernières doivent être un préalable à tout traitement.
Bibliographie
- Chen W, Tsai SJ, Sheu HM, Tsai JC, Zouboulis CC.
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J Lipid Res. 2009 Dec;50(12):2430-44. doi: 10.1194/jlr.M900162-JLR200. Epub 2009 Jun 8. Analysis of pregnenolone and dehydroepiandrosterone in rodent brain: cholesterol autoxidation is the key. - Brownie, A. C., & Davis, J. S. (1992). Dehydroepiandrosterone and pregnenolone stimulate [3H] pregnenolone production in rat corpus luteum. Endocrinology, 130(6), 3181-3187.
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- Roberts E. – Pregneolone—from Selye to Alzheimer and a model of the pregnenolone sulfate binding site on the GABAA receptor. Biochem Pharmacol. 1995 Jan 6;49(1):1-16
- Webb SJ, Geoghegan TE, Prough RA, Michael Miller KK. The biological actions of dehydroepiandrosterone involves multiple receptors. Drug Metab Rev. 2006;38(1-2):89-116. doi: 10.1080/03602530600569877. PMID: 16684650; PMCID: PMC2423429.
Merci beaucoup pour votre réponse. J’ai contacté le Docteur Mouton qui me conseille un confrère mais à 200€ la consultation, je n’en ai malheureusement pas les moyens…. Quels dosages demander à ma sage femme concernant la thyroïde et les surrenales (si j’ai bien compris ce que vous me dites)? Sachant que les anticorps thyroïde ont été fait, échographie également, t3L, t4L et tsh également…
Désolé de ne pouvoir vous répondre ici. Nous nous interdisons tout avis médical ou diagnostique sur un simple commentaire. Ce que je peux vous dire est que votre cas parait complexe et demande un examen complet des symptômes, de l’historique, de dosages biologiques éventuels, etc… De plus, on sort ici du cadre de la médecine anti-âge. J’espère que vous finirez par trouver quelqu’un de compétent qui pourra vous suivre.
Bonjour docteur Morel,
J’avoue que je suis surprise du peu de reconnaissance de la prégnénolone voir même du rejet par certains médecins. Après 1 prise de sang initiée à la demande de ma diététicienne (j’ai 51 ans, suis en pré-ménaupose tout comme elle avec des symptômes de brouillard cérébral et déprime anxiété qui font que je ne me reconnais plus), j’ai découvert un taux de prégnénolone à 20 ng/ml donc faible. J’en parle à ma gynécologue qui ne veut rien me donner pour le moment comme THS et ne s’intéresse pas aux compléments, j’en parle à ma généraliste (jeune) qui me dit qu’elle ne préfère pas s’aventurer sur ce terrain et m’envoie chez en endocrino. Rdv 4 mois plus tard. En attendant, je trouve les cplts SOLBIA et me décide à pdre 1 gélule de Prégnénolone (50) 1 jour et 1 DHEA (25) l’autre jour. J’alterne depuis un peu plus de 3 mois et suis sortie de mon brouillard intellectuel avec une sensation global de mieux. Je suis allée chez l’endocrino ce midi et me suis faite disputée de prendre ça…Il ne cautionne pas du tout (je n’ai pas d’antécédent de cancer du sein ds la famille), ne peut rien faire pour moi…Bref en gros personne ne veut me donner de traitement substitutif mais me filer du prozac, ça oui ! D’après ce que je lis ci-dessus, ça ne me semble pas si dangereux que ça de prendre les quantités que je prends non ? Merci pour votre réponse car je suis désemparée par ce non-accompagnement de mes symptômes de pré-ménaupose (ils me parlent tous de bouffées de chaleur que je n’ai pas fort heureusement, à croire que cette période se résume à ça !). Je précise que j’habite ds le 06 dc si vous avez connaissance d’un spécialiste pouvant m’accompagner, je veux bien les coordonnées.
Bonjour,
Vous décrivez bien tout le problème du manque d’ouverture d’esprit (ou de mise à jour des connaissances) de certains médecins. Les doses que vous avez prises sont légères, et contrairement à la prise de cortisol ou d’hormones thyroïdiennes, vous ne risquez pas de mettre vos glandes en pause (ici les surrénales). Ceci dit le système hormonal est complexe et interdépendant. Il faut s’intéresser aux différentes hormones, aux dosages, et aux symptômes ressentis pour bien agir. Je n’encourage donc pas l’automédication mais les conseils d’un médecin qui connaît ce domaine. Je comprends aussi que ceux ou celles qui n’ont pas d’explications ni d’écoute sur le sujet puissent essayer de trouver des solutions par eux-mêmes.
Le THS s’adresse plutôt à la production défaillante d’estrogènes et progestérone (voir ici) bien que tout soit lié.
voila j’ai plus de thyroide depuis pas mal de temps et on m’a découvert un taux de PREGNENOLONE bas 18ng. Que faire merci ? Faigue et dépression.
Il n’est pas possible de vous donner un avis sérieux dans le cadre d’un commentaire d’article. Cela nécessite une consultation approfondie et bien plus d’informations. Voyez un praticien compétent qui recherchera la cause de ce taux bas, jugera des possibles traitements ou d’une supplémentation en fonction de votre âge notamment. Juste pour information : fatigue, dépression, thyroide et surrénales sont généralement liées.
Bonjour
Femme 29 ans , j’avais un taux de pregnenolone à 19 ng/ml
J’ai donc été supplémenté 50mg de pregnenolone par jours. Au bout de 3 mois j’étais à 29ng/ml et j’ai arrêté suite à un début de grossesse.
J’ai ensuite repris à 100 mg pendant quasi 3 mois et au bout de 2 mois j’ai refait une analyse et je suis à nouveau qu’à 19 ng/ml malgré les supplementations.
Comment l’interpréter ?
Bonjour. Impossible de vous donner une répondre valable sans connaître le contexte. Manquer de pregnénolone à 29 ans sous entend a priori un affaiblissement des surrénales dont il faut chercher les causes (et les corriger) avant toute chose. C’est trop jeune pour être simplement lié au vieillissement, et pour se contenter uniquement d’une supplémentation.
Ensuite, une analyse isolée n’est pas très significative, il vaudrait mieux la confirmer. Les symptômes ressentis sont tout aussi importants. On traite avant tout une personne et non des chiffres. Au final : ne vous bloquez pas sur un taux de pregnénolone mais considérez votre état de santé global et cherchez les causes pour rétablir l’équilibre. J’espère vous avoir éclairée.
Bonjour, j’ai des soucis hormonaux depuis un covid difficile, j’ai essayé des tonnes de complements alimentaire regulateur mais sans resultat. J’ai finalement eu de l effet avec une combinaison de Fenugrec et de shatavari, mais les tres haute dose de fenugrec m’ont donne des douleur uterine, j ai finalement reduit le fenugrec mais l’effet n etait plus au rendez vous, j’ai finalement utiliser 2400mg de fenugrec standardisé a 50 pourcent plus 800mg de yam a 20 pourcent de diosgenine et j’ai ENFINN un resultat probant et sans douleur sur mon systeme hormonal et ma libido, par contre j’ai toujours cette fatigue pesante et insuportable. On m’a conseillée le pregnenolone qui agirait un peu comme le yam mais de facon plus directe et plus efficace, j’ai cependant peur d’un surdosage je n’ai que 36 ans, puis je prendre des gelules de 50mg de preg sans risque qu’ensuite mon corps refuse d en produire par lui meme? (je n ai jamais pris la pillule, mais je sais qu elle a cet effet). Je suis vraiment tentee d essayer car je n en peux plus en tant que sportive d etre toujours epuisée, brouillard mental, incapacité a reflechir et meme si le fenugrec et le yam ont partielement resolu mes soucis hormonaux, je n’ai aucun effet reelement probant sur ma forme mentale et mon someil desastreux. merci d avance
Bonjour. Vous pouvez prendre 50 mg de pregnénolone sans grand risque mais avant tout il faudrait savoir si vous en manquez réellement (analyse sanguine), sinon il n’y a pas de raison d’en prendre. D’autre part, il faudrait surtout comprendre pourquoi vous avez des problèmes hormonaux et bien en déterminer les causes pour les traiter. De plus la fatigue peut avoir diverses origines, pas forcément en relation avec les hormones stéroides. Prendre des plantes « hormone like » ou d’autres compléments pour seulement améliorer des symptômes ne règle pas les causes. Mon conseil est de vous faire aider par un professionnel de santé compétent qui cherche à comprendre votre problème.
Bonsoir, merci beaucoup Dr pour votre reponse, je suis totalement d’accord que mes symptomes n’ont rien de normal. J’ai tenté la preg a 50mg j’ai eu un regain d’energie incroyable et de libido, mes membres ont ete bien moins douloureux et j etais tres en forme, puis mes regles sont venues, (au passage mon cycle a ete de 28 jours et non 24 ou 25 comme depuis 1 an) Mes regles ont ete tres douloureuses mais tres courtes, du moins normale et non tres longue comme d’habitude, j’en suis au 9eme jour de mon cycle et je n’avais plus connu une telle libido depuis 2016 (de base je suis tres libidineuse, je pense que c’est ma personalité donc je le prend pour reference). Ma tension qui oscille entre 7,5 et 8,5 en sys et 5 ou 6 en dia est remontée entre 9.5 et 11 en sys et 6,5 a 8 en dia ce qui est une premiere depuis 2018. Apres les regles, la dose de 50 ne suffisait plus je me suis instalée a 85mg en 2 prises et pour le moment tout va bien mais je realise qu il y quelque chose d’anormal. Je me demandais si cela pouvait venir de mon taux d’iode anormalement bas depuis des annees malgré une grosse suplementation en iodure de potassium et dont personne ne connait la cause. A ma derniere pds ma t3 reverse etait mauvaise mais ma t3 t4 et tsh etait dans la norme je ne sais donc quoi penser, mais a certaines pds j’ai ete en hypo de nombreuses fois. Sachant que la preg est le precurseur direct de la progesterone et que la progesterone est totalement absente en 1ere partie de cycle et qu elle commence a monter peu avant la phase ovulatoire, je me demandais si je ne risquais pas avec une dose elevée de preg de faire trop monter ma progesterone par rapport a mes oestrogenes et ne pas ovuler, perdre ma libido encore plus ou totalement de detraquer? je sais que la preg est precurseur de la dhea elle meme precurseur des oestrogenes, mais sachant qu’il y a une etape de plus, y a t il un risque a 85mg? Les enormes ameliorations constatees depuis 12 jours risquent elle de s inverser? puis je continuer sans risque a ce dosage? merci encore, tout n est pas parfait mais je revis un minimum! Bonne soirée
Bonjour. Je ne peux pas faire une consultation et diagnostiquer ici l’origine de vos problèmes. Ce ne serait pas sérieux. Si cela peut vous aider, je peux vous dire que la dose n’est a priori pas un problème. On a testé des traitements à plus de 300 mg par jour sans effet indésirable dans certaines publications. Si cela vous soulage c’est bien. Cependant je vais me répéter : à votre âge il faut surtout déterminer la cause (ou les causes) de cette production basse et y remédier (pas forcément toujours avec des médicaments d’ailleurs). La vraie médecine c’est cela. A 70 ou 80 ans par exemple ça serait différent, le déficit de production pouvant alors être simplement lié au vieillissement global. Soyez en forme.
Bonjour Dr, je prend maintenant de la preg depuis nos premiers echanges, je suis a 100mg par jour, je vois enormement de positif, mes douleurs articulaires ont enormement reduit, ma libido est bien meilleure, mes cycles menstruels egalement. J’ai toujours quelques soucis de sommeil en phase luteale et des regles douloureuse aussi je suis toujours fatiguee mais mes troubles cognitifs sont presque entierement disparu. J’en ai parlé a mon « medecin traitant », je le met entre parenthese car c’est un choix par defaut suite au depart a la retraite de mon medecin de famille et nous ne sommes pas tres proche. Il a compris prednisolone et m’a dit que c’etait tres mauvais (je crois que la prednisolone est un corticoide synthetique assez agressif en effet) je lui ai dit que je ne parlais pas de prednisolone mais de pregnenolone et il m’a dit qu’il ne connaissait pas mais que c’etait sans doute de la pseudo science. J’ai donc laché l’affaire, j’ai eu une pds classique avec ionogramme sanguin nfs t3 t4 tsh etc, le classique et tout est normal sauf le trou anionique il a mis cela sur le compte du stress et je suis sortie avec une prescription d’antidepresseur en plus de ma benzodiazepine que je prend deja depuis des années. (prazepam 17mg en cours de reduction). Je me suis renseignée sur internet et j’ai vu qu’il existait un specialiste de la pregnenolone et des soucis des surrenales en Belgique, le Dr Mouton, il y a de l’attente pour un rdv mais je vais le consulter afin d’en savoir plus sur l’etat de mes surenales comme vous me l’avez conseillé. Je prend actuelement quelques plantes adaptogene en extraits standardisés comme du ginseng rouge ca meyer. du schizandra, du cordyceps et du maca et de l ashwaganda plus le Fenugrec qui me fait toujours beaucoup de bien. Je pense que ces plantes aident a soutenir mes surenales. J’ai egalement acheté une creme a base de pregnenolone que j’applique sur ma jambe douloureuse et j’ai une tres nette amelioration, cependant je n’ai pas encore retrouvé une forme suffisante pour reprendre ma vie d’avant meme si l’amelioration est incroyable! J’ai vu sur internet que pas mal de personne combinaient la preg avec la dhea, mais j’ai aussi vu que la dhea pouvait avoir de gros effets secondaires comme une pousse de la barbe chez la femme, une perte de poitrine, etc Je n’ose donc pas tenter ce complement en plus de la preg surtout que quand bien meme il serait sans danger je n’ai aucune idée du dosage qui me conviendrait. Que pensez vous de ce produit? Est il risqué? Pourrait il ameliorer encore plus les choses que la preg seule? J’ai vu pas mal de personne prenant 100mg de preg et 25 de dhea, j’ai aussi vu des gens plus jeunes prendre 10mg en entretien, qu’en pensez vous? Je sens que je suis sur la bonne voie donc je continue sur cette piste, la dhea etant un metabolite de la preg si j’ai bien compris, je me dit que peut etre mes surenales ne convertissent pas bien la preg en dhea, merci beaucoup pour tout, je retrouve enfn espoir grace a vos conseils. Toute ma gratitude belle soirée
Votre (long) commentaire est intéressant, et avec un certain humour. Merci.
Il reflète la réalité assez triste que vivent beaucoup de patients un peu perdus et peu écoutés par certains médecins.
La DHEA a peu d’effets secondaires, qui sont souvent le fait d’un surdosage. Elle s’associe assez volontiers à la Pregnénolone, en fonction des symptômes et des analyses, et donc des besoins de chacun. Le Dr G Mouton est excellent et saura parfaitement vous conseiller.
Néanmoins, si l’équilibrage du terrain hormonal est souvent très gratifiant, n’oubliez pas qu’il n’est qu’un aspect des choses et que la santé est une affaire globale (tout est lié).
Enfin, plutôt que d’associer les adaptogènes que vous citez, mon conseil serait d’en choisir un bien adapté, de le prendre à la bonne dose, et de voir si après quelques semaines vous ressentez du mieux, sinon essayez un autre. Trop de soins tue le soin.
Soyez en forme longtemps.
Bonjour Dr, merci beaucoup pour votre reponse. Je suis d’accord avec vous, j’ai l’impression qu’il y a vraiment un decalage entre ce que la plupart des medecins nous disent et ce que nous vivons mais c’est un dialogue de sourd et nous sommes toujours psychiatrisés… J’ai essayé plusieurs adaptogenes, j’ai essayé plusieurs marques dosages etc. L ashwaganda me sert a dormir, sans lui je ne trouve pas le sommeil mais son effet sur ma forme physique ne suffit pas, j’ai tenté la rhodiole mais je n’ai rien ressenti de positif j’ai donc arreté, le Fenugrec est la plante qui m’a le plus aidé mais a haute dose elle me donne des douleurs mamaire et uterine et a faible dose elle ne suffit pas, je suis donc passée sur un extrait standardisé a 50 pourcent de saponines, elle m’aide beaucoup mais seule mes hormone sont en delire, la plante qui m’a le plus aidée a me reguler est le shatavari, j’en ai essayé plusieurs, du standardisé et du non standardisé, j’ai constaté que le meilleur effet pour moi etait de melanger les 2, je prend le standardisé de chez nutrixeal qui semble bien me reussir et de la poudre en gellule en plus spectre complet. Pour ce qui est du cordyceps, je le prend surtout pour mes soucis digestif il m’a enormement aidée a mieux digerer, quand je tente de m’en passer j’ai des difficulté digestive. j’ai essayé l’eleutherocoque j’ai eu de gros effet secondaire de douleur ovarienne et uterine j’ai donc stoppé, et le ginseng j’en ai essayé beaucoup, je n’ai vraiment eu de resulta tqu’avec du ginseng rouge premium ca meyer de chez dynveo, j’ai fais une cure de 3 mois de septembre a decembre j’avais eu des amelioration mais apres l’arrete, j’ai eu des rechute d’etat de fatigue et de stress j’ai donc repris et ca semble bien me reussir mais ce qui a vraiment fait la difference, c’est quand j’ai commencé l igname sauvage, j’ai vraiment senti que ca m’aidait beaucoup, j’ai donc vu que c’etait un agoniste de la pregnenolone mais comme cette molecule semblait un plus delicate j’avais assez peur, mais apres votre reponse rassurante j’ai remplacé l igname par la pregnenolone 50mg puis finalement 100 et c’est vraiment la que les choses ont enormement changé, j’ai eu une progression de 200 pourcents. Je suis vraiment heureuse de ca, mais comme apres 3 mois les effets semblent rester stable et que mon etat n’est toujours pas optimal j’ai pensé la combiner a la dhea mais j’avais peur. Je suis presque sure que j’ai des soucis de surenale suite a ce covid, j’ai vu pas mal de temoignage similaire et d’etude aux usa sur l’impacte du covid sur les glandes surenales Je suis rassurée que la dhea ne comporte pas de risque je vais donc tenter le coup sur 25mg, j’ai lu votre article sur le site j’ai en effet vu que vous parliez du vidal et de ses pretendus effet secondaires qui m’avaient efrayée. J’ai vu qu’ils disent la meme chose sur la pregnenolone, cependant, ils disent perte de cheveux mais pour moi, depuis la preg j’ai justement commencé a ne plus trop en perdre… comme quoi… J’ai lu que pour que la dhea se decompose en oestrogene plus qu en testosterone, il fallait manger suffisement de glucides, cela veut dire que dois faire attention a bien manger mes 170 a 200g de glucides journalier si je ne veux pas me retrouve avec trop d’androgene c’est bien cela? Je me demandais s’il y avait un risque avec les plante hypoglycemiante comme le fenugrec ou le gymnema car je prend du gymnema qui me fait beaucoup de bien pour mes douleurs ovarienne ( j’ai souvent des kystes sans cette plante) ainsi qu; avec le schizandra qui m’aide a digerer sachant que ces plantes sont hypoglycemiantes. Je vais suivre vos conseils, et adapter selon mon ressenti les complements, en effet je tente d’en prendre le moins possible mais parfois j’en arrete un et je vais moins bien. J’espere retrouver vite ma santé d’avant. Cela me rassure que vous conaissiez le dr Mouton et que votre retour soit si favorable, cela me met en confiance. J’espere enfin sortir de cet enfer. Je vous remercie encore tres belle journée
BONJOUR
J ai 55 ans, menopausee depuis 3 ans
Mes analyses montrent 6ng pour la pregnenolone,
je prends climaston 2mg depuis debut novembre
Quelles doses me recommanderiez vous pour la pregnenolone, j ai commencé il y a 10 jours aves les gelules SOLBIA a raison de 5Omg / jour, est ce suffisant
puis je associer les 2 sans risques ?
Merci de votre aide
Nous ne pouvons pas faire de prescription ni consultation dans les commentaires, sans connaitre les patients. Toutefois, on peut dire que les dose de pregnénolone sont à adapter à chaque cas selon le dosage sanguin mais aussi les symptômes présentés. De plus la pratique montre que la dose utile peut souvent être bien supérieure à 50 mg/jour jusqu’à 200 ou plus (plusieurs études ont montré l’innocuité de ces fortes doses).
Enfin, les 2 hormones peuvent se prendre ensemble, ce qui peut permettre éventuellement des doses plus faibles.
Bonjour
Je suis une femme de 45 ans
Suite à des problèmes hormonaux (périodes dépressives et anxieuses a l’arrivée des règles et avant l’ovulation), mon médecin m’a prescrit une analyse de sang qui laisse apparaître un taux assez bas de 30 ng/ml de prégnénolone alors que la moyenne varie entre 40 et 120.
Mon médecin m’a prescrit 50 mg de Pregnenolone PM 2x par jour, soit 100 mg.
Mon pharmacien trouve que cette dose est élevée
Qu’en pensez-vous ?
Merci pour votre réponse
Bonjour, plusieurs éléments de réponse vous éclaireront j’espère :
– tout d’abord 30 ng/ml est un taux faible mais pas très bas. C’est bien que votre médecin pense à doser la pregnénolone.
– la dose classiquement préconisée pour la pregnénolone est de 50 mg/j mais la pratique montre que l’on a souvent besoin d’utiliser plus (100 et jusqu’à 200 mg/j) pour obtenir l’effet désiré (plusieurs études ont d’ailleurs utilisé des doses de 300 mg/jour et plus, sans problème.
Si cela vous rassure, vous pouvez très bien commencer à 50mg/j, et augmenter à 100 mg ensuite si besoin.
Portez vous bien.
Bonjour Docteur ,
En péri ménopause et après bilan sanguin, mon médecin me prescrit de la DHEA ( 25 mg) et de la prégnenolone ( 50 mg ). Je lis un peu partout qu’il faudrait commencer la P avec un dosage assez bas . 50 mg seraient de trop ?
Cela dépend de votre taux actuel mais 50 mg n’est pas une forte dose. Après, il faut adapter selon les résultats (symptômes et analyses) et chaque cas est particulier. Portez-vous bien.
Merci pour votre réponse Docteur . Bonne journée .
Bonjour, mon mari n’a que 38 ans et antillais, ils ont une sacrée réputation sur le plan sexuelle et fondée, depuis environ un an, mon mari à très envie de moi, tout les jours, mais à très souvent des pannes, ça plombe son moral, il s’en veut énormément et limite s’insulte lui même… pensez vous que les plantes peuvent suffirent ?
La première chose à faire est de chercher à savoir ce qui déclenche vraiment ces « pannes ». Et ne surtout pas culpabiliser. Divers facteurs peuvent être en cause : stress, anxiété, fatigue, troubles circulatoires ou hormonaux, etc… Ensuite, il faut traiter là où est le problème. les plantes (la phytothérapie) sont un moyen parmi d’autres mais l’essentiel, c’est qu’elles soient adaptées au problème à traiter. L’effet peut être suffisant si elles sont bien choisies (par exemples certaines plantes comme le tongkat ali, maca etc… peuvent avoir un effet similaire au Viagra° ou Cyalis°), parfois il peut y avoir besoin de recourir à d’autres solutions. Souvenez vous : traiter la cause est la clef.
J’ai 65 ans et ayant des problèmes auditifs , Mon thérapeute m’a demandé de faire une prise de sang pour mesurer mes taux de DHEA et de Prégnénolone.
Mon taux de DHEA est le suivant : 1,4 µmol/L – 52 µg/dL
Mon taux de Prégnénolone : 0,20 ng mL – 0,63 nmol/L
Sur la base de ses résultats , une supplémentation a été mise en place :
– 2 x 200 mg par jour pour la Dhea et 2 x 300 mg par jour pour la prégnénolone , or je constate que je perds les cheveux et surtout que à 2 reprises en soirée j’ai ressenti une accélération du rythme cardiaque à 95 pulsations par minute au repos et surtout j’ai ressenti une douleur à l’œil gauche avec petits vaisseaux éclatés et surtout vison floue depuis maintenant 1 semaine . Pensez-vous que cela soit du à un surdosage , sachant que la plupart des revues qui évoque la prégnénolone , conseille des dosages entre 50 et 100 mg par jour. Je me permet de vous solliciter, car des amis ont loué votre pertinence. Cordialement
Les doses classiquement utilisées pour un homme tournent effectivement autour de 50mg/jour pour la DHEA et 50 à 100 mg/jour pour la pregnénolone. Après, cela peut s’adapter à chaque cas particulier. Toutefois, vos taux étaient bas mais pas effondrés.
A priori, avec les hormones bio-identiques (comme celles-ci), il n’y a pas de raison d’avoir d’effets secondaires tant que leur taux sanguins restent dans les normes. Sinon, l’hyperséborrhée, la perte de cheveux, comme l’hypertension artérielle… peuvent être liées à un surdosage. A mon sens, il serait bon de contrôler vos taux sanguins actuels et votre tension.
Bonjour,
Je suis suivie depuis 1 an par une sage femme formée en micronutrition. J’ai 38 ans et une grossesse + accouchement en février 2022 + allaitement jusqu’en février 2024. J’ai la « maladie de cacci ricci » et un syndrome de raynaud (enfant j’avais même de glace qui se formait à l’intérieur de mes gants à la montagne, et ma peau et le gant restaient collés ensemble). Avant ma grossesse, j’ai souffert de nombreux symptômes avec notamment une prise de 12 kg en 10 mois. Fatigue permanente, insomnies, agitation le soir, stress, essoufflement, brouillard mental, rétention d’eau, irritabilité, etc… Le pire étant que plus je prenais du poids, plus je me culpabilisais sur mon alimentation, ma pratique sportive, etc… J’ai vu une diététicienne, malgré tous ses conseils, je gonflais. Quant au sport, je pratiquais à ce moment là 2 à 3 fois par semaine escalade, danse, randonnée, natation. Mais j’ai commencé à être de plus en plus gonflée, sans force, nauséeuse, en escalade j’ai commencé à avoir très peur, je ne me reconnaissais plus du tout. Puis j’ai commencé à vomir dès le moindre effort et à littéralement m’endormir juste après ! Une bonne 20aine de minutes. Ces symptômes se sont nettement améliorés pendant la grossesse. Pendant la 1ère année d’allaitement, plus du tout de rétention d’eau, j’ai perdu beaucoup de poids, j’étais par contre fatiguée mais mon bébé ne dormait pas donc…. Je commençais à me retrouver ! Mais !!! Au fur et à mesure que mon bébé diminuait les tétées, les symptômes refaisaient surface. Mais en plus maintenant, il y a mauvaise humeur, aucune libido, constipation moindre. Ma sage femme m’a prescrit beaucoup d’analyses et bilan hépatique ok, thyroïde ok (pas dosé la T3 reverse par contre mais tout le reste oui). Il est ressorti une grosse carence en fer sérique + ferritine (8) + iode (24). Actuellement et depuis 1 an, je suis complementee quotidiennement en vitamines a, d, e, k, c, b1, 2,3,5,6, dbiotin, folate, coenzyme q10, fer, zink, selenium, iode, omega3. Depuis 2 mois je prends aussi de l’ashwaganda fermentée. L’aspect alimentaire est suivi et validé. Je ressens une amélioration côté fatigue mais pas plus. J’ai l’impression que la rétention d’eau empire avec le froid (les œdèmes se situent surtout fesses, cuisses, ventre, bras et mains. Ils s’accompagnent de marbrures de la peau). J’ai pris 5kg entre octobre et novembre et c’est à ce moment là que j’ai recommencé à avoir peur et froid en escalade. J’en fait donc moins… Et revoilà le serpent qui se mort la queue. J’ai aussi l’impression que les symptômes sont pires en 1ère moitié de cycle (irrégulier et souvent un peu court) Il y a environ 1 mois, on a remarqué un taux de sodium 3 fois supérieur au taux de potassium dans mes urines de 24h. Ma sage femme ne comprends pas pourquoi. Je viens de récupérer d’autres résultats : d’abord le plomb à 13ug/l je ne sais pas si c’est ok. Et en ce qui concerne cet article, la pregnenolone qui est à 0,30 ng/mL. Je ne sais pas non plus si c’est ok… Biensûr je rêverais d’avoir des solutions (je suis pas loin d’être prête à tout !) mais je comprends qu’il vous soit difficile de me « balancer » un protocole ou un traitement via message juste comme ça. Mais j’aimerais savoir au moins de quel côté chercher…. Pensez-vous que ce taux de pregnenolone puisse être responsable de mes symptômes ? Je vous remercie par avance.
Effectivement, impossible de vous donner ici un avis médical. Pour répondre à vos dernières questions :
– oui votre taux de pregnénolone est bas
– peut-il être responsable de ces oedèmes et autres symptomes ? A priori pas directement.
Je chercherais du côté nerveux et hormonal (neuro-endocrinien) : thyroide, surrénales (aldostérone éventuellement)). Et j’essaierais de rééquilibrer tout ça. Les deux sont intimement liés (nerfs/adaptation au stress et hormones). Notez aussi que le syndrome de Raynaud, et les oedèmes peuvent être liés à un excès d’oestrogènes ou manque de progestérone. Bon courage.
On m’a enlevé les ovaires et je constate que la peau de mes bras est toute fripée, que puis je prendre? Que penser de la dhea? Ou dois je prendre autre chose? Ma maman a eu un cancer du sein à l’age de 86 ans elle prenait des hormones depuis l’age de 40 ans vu q’elle avait été opéré
Oui, en coupant brutalement la production d’hormones par les ovaires, la peau change. Il n’y a pas de produit universel pour restaurer les hormones. La DHEA, même si elle est intéressante dans les problèmes liés à l’âge, n’est pas toujours indiquée. Il faut doser vos taux hormonaux d’abord. Puis vous pourrez soit opter, avec les conseils d’un médecin, pour des hormones bio-identiques (toujours aux doses les plus faibles; et ce que votre mère n’a probablement pas eu) ou bien pour des plantes qui peuvent améliorer le terrain hormonal, ou encore les deux. Tout dépend de vos attentes et des troubles ressentis. Chaque cas est particulier. EN tout cas, vu le contexte, à discuter avec un médecin compétent en la matière.