Une équipe de l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud (UNSW), en Australie, vient de montrer qu’une molécule peut inverser les effets de l’âge sur des souris en aidant leurs cellules à réparer les dommages de leur ADN.

Déjà en 2013, le Pr David Sinclair (qui dirige cette équipe) avait montré l’effet du NAD+ sur des souris âgées qui retrouvaient les muscles de leur jeunesse en 8 jours (voir : 4 découvertes pour ralentir le vieillissement). Le NAD+ est produit dans nos cellules mais il diminue avec l’âge tout comme la production d’hormones.

Aujourd’hui, en plus d’avoir mis en évidence un des mécanismes naturels de réparation de l’ADN, il vient de montrer que le NAD+ pouvait favoriser ce mécanisme et induire un net effet rajeunissant sur les animaux testés.

Il explique après cette dernière étude : « Les cellules des vieilles souris étaient impossibles à distinguer de celles des jeunes souris après seulement une semaine de traitement » et « Nous pensons qu’un médicament anti-âge sûr et efficace pourrait même être mis sur le marché d’ici trois à cinq ans si les essais cliniques se passent bien ».

La NASA finance cette étude car elle voudrait préserver les astronautes d’un vieillissement accéléré lors des longs voyages dans l’espace.

Déjà sur le marché, des suppléments alimentaires de riboside nicotinamide (un dérivé de la vitamine B3) sont vendus très chers car certaines études ont montré qu’il favorisait la production de NAD+ cellulaire. Cependant, l’efficacité de ces produits et les niveaux d’élévation de NAD+ sont peut-être bien loin de ceux obtenus dans l’étude du Pr Sinclair. De plus, il n’a pas encore été démontré que l’utilisation sur l’homme pouvait donner de tels résultats rajeunissants.

Commerce et science ne vont pas toujours bien de pair…

Et vous, qu’en pensez-vous ?